COP27 Climat : plaider pour la santé des sols
“Because we are already living in a world of 1.2 degrees change, and it's already becoming unlivable for many, as we have heard so often this week, as many in this world can testify that this is their reality. Because the world is watching us. And because they will not forgive us if we fail – again – to prevent the worst.”
Ainsi s’est clôturée la COP27 Climat à Charm-el-Cheikh avec les mots Frans Timmermans, Vice-président exécutif de la Commission européenne, responsable du Pacte vert.
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Pour la première fois lors d'une COP les solutions basées sur la nature , au premier rang desquels les sols, ont été largement mises en avant. L'Egypte a consacré une journée complète à l'agriculture, et au rôle stratégique que celle ci doit jouer pour atteindre nos objectifs environnementaux.
L’un des enjeux est le passage à une agriculture à impact positif non seulement sur les émissions carbone, mais aussi sur l’eau et la biodiversité. L’impact sur la fertilité reste un 4ème enjeux non réellement pris en compte mais dont l’importance reste cruciale pour les besoins croissants de production de nourriture.
Á ce propos Genesis salue le projet de résolution sur la santé des sols porté par la coalition CA4SH. Sa présentation officielle le 11 novembre dernier a fait partie des temps forts de la COP. Si le sujet est à l'agenda européen , il doit aujourd'hui dépasser les frontières et s'inscrire dans l'agenda international.
Mesurer l’impact du changement dans sa globalité, c’est-à-dire sur les 4 piliers évoqué précédemment, est primordial. L’un ne peut plus aller sans l’autre. Ce sont ces 4 piliers ensemble qui déterminent la santé des sols, et par conséquent justifient d’un approvisionnement durable de l’agriculture, de la sylviculture et de toutes les activités bio-sourcées.
C’est pourquoi, aux côtés de OP2B, LVMH et Danone, et de David Montgomery, Genesis a pris la parole en tant que référent de la mesure de l’impact du changement auprès des leaders industriels, mais également en tant que collecteur de datas afin de définir des modèles et pouvoir accompagner la transition en adaptant les pratiques au climat dans lequel ces sols évoluent. La mesure de leur impact justifie non seulement les pratiques mises en œuvre vers une volonté affichée d’une responsabilité sociétale et environnementale croissante, profitable aux hommes et à l’économie.
David R. Montgomery, chercheur référent et professeur des Sciences de la Terre et de l’Espace à l’Université de Washington à Seattle, dans son discours d’introduction de cet évènement dédié à l’agriculture régénératrice intitulé “Pour une agriculture régénératrice au service des agricultures, de la nature et du climat” souligne :
“if we look at soil as our most undervalued natural resource, and we think about the global challenge of reinvesting in that resource, so for future generations will be able to farm sustainably in a post oil world, all we need to think about is how we are going to measure and track it, and how we are going to actually get there! It's a challenge but fundamental to it, is rethinking how we consider the soil in agriculture, rethinking our basic philosophy of farming.
In short, we need a new agricultural Revolution that prioritizes rebuilding soil health as the primary means to evaluate the viability of farming practices. And I think it's a feasible Revolution to think about. It's a philosophical rather than a technological [revolution] one, but there's lots of room for technology to contribute to enhancing soil health around the world.”
Rediffusion complète de la table ronde Pour une agriculture régénératrice au service des agricultures, de la nature et du climat à la COP27 à partir de 4'40'00